À distance, il semble être une croix au sommet de la montagne. Âgé de soixante-dix ans, il est un des sept nouveaux émerveillements du monde. Fait de béton armé et de stéatite, il mesure 39,6 mètres et pèse 700 tonnes. Il a été créé par un groupe d’ingénieurs et de techniciens. Il est posé là comme s’il flottait dans le ciel, avec des bras ouverts et un air grave et paisible. Certains jours, il disparaît dans le brouillard. Les nuits claires, il rayonne dans le ciel noir avec les étoiles. Il jouit d’une grande notoriété que l’on peut observer toute l’année par le nombre de touristes qui vient de partout pour le photographier. C’est Jésus Christ le rédempteur, qui se dresse à la cime de la montagne Corcovada dans la forêt de Tijuca parc national. 700 mètres de haut, il garde la ville de Rio de Janeiro et ses « cariocas » (les habitants de Rio) jour et nuit, qu’il pleuve ou qu’il vente.
On dirait qu’il fait presque toujours beau dans cette ville. Les plages sont toujours couvertes de monde en grande partie bronzé. La plage d’Ipanema est une des plus belles plages dans le monde. Deux montagnes appelées « Deux frères » s’élèvent au bout ouest de la plage, qui est divisée par des postes. Les belles jeunes vont au poste numéro 9 comme des fourmis. Assis sur des transats et les draps loués sous les parasols, les filles et les gars se regardent derrière leurs lunettes de soleil. Tout l’après midi, ils se détendent près de l’eau, peut-être avec une bière et une cigarette. Les vendeurs marchent dans le sable, dans le labyrinthe de gens qui prennent un bain de soleil, vendant toutes sortes de boissons froides. Ils vendent aussi, de temps en temps, des strings et des vêtements avec des motifs comme le drapeau vert avec le diamant jaune. Les Brésiliens sont célèbres pour s’habiller avec des maillots de bains frugaux, surtout des strings. Sur la plage, ils jouent au foot, au volley, et « footvolley », qui est, bien sûr, une fusion de foot et de volley. Dans le quadrillage de rues, on peut voir des gens habillés avec une multitude de couleurs, qui contraste avec leur belle peau brune.
Ipanema est sans aucun doute un agréable lieu de séjour. C’est aussi un quartier très riche. Les rues sont bordées d’appartements et de meilleurs restaurants, et de cafés avec des terrasses, où les clients peuvent avoir un express ou une bière, tout en regardant les passants, presque tous aux tongs aux couleurs vives appelées « Havaianas ». Ces sandales viennent du Brésil et sont vendues partout. Si les filles ne portent pas de tongs, elle portent des semelles compensées. Ce n’est pas anormal de voir des gens qui regardent un match à la télé dans un bar. Si l’équipe brésilien ne gagne pas le match, la bière coule. Si l’équipe brésilienne ne le gagne pas, la bière coule quand même. Ils aiment le foot. En fait, le stade Maracanã était le stade avec la plus grande capacité dans le monde—180,000 personnes—jusqu’en 1950 pour la coupe du monde. Rio accueillera une deuxième fois la coupe du monde de football en 2014.
Copacabana, qui est adjacent à Ipanema, offre 4 kilomètres de plage. On peut marcher à Copacabana en quinze minutes. Elle s’étire du poste numéro 2 au poste numéro 6. Des deux plages, Copacabana est plus commerciale et moins chère. Une rangée de 63 grands hôtels fait face la plage. Outre les restaurants, il y a des bars, des boîtes de nuit, et des bâtiments résidentiels. Les trottoirs se caractérisent par les motifs de vagues composées du pavé portugais aux tuiles noires et blanches. Ils ont été conçus par l’architecte paysagiste brésilien, Burle Marx.
La beauté de cette ville inspire les artistes. Par exemple, le célèbre architecte Oscar Niemeyer et l’architecte paysagiste Burle Marx font plusieurs projets à Rio. Même la maison de Niemeyer, appelée « Maison de Canoas », est située dans les montagnes qui dominent la ville. On doit conduire longtemps dans la rue qui serpente dans la montagne pour arriver au site caché de chef-d’œuvre domestique de Niemeyer, construit entre 1952 à 1953. La maison, qui est un bon exemple d’architecture moderne brésilienne, est enfoncée dans la forêt sans perturber la nature. La maison et sa piscine sont construites autour d’une grande pierre. Pas dissemblable à la statue de Christ le rédempteur, la toiture de la maison flotte, comme une dalle blanche dans les arbres verts de la forêt de Tijuca. Quelquefois, de la terrasse derrière la maison, les cariocas voient des familles de singes qui se balancent d’une branche à l’autre.
Il y a tellement beaucoup d’espèces de la faune et de la flore. La beauté de la forêt de Tijuca est incomparable. Et c’est difficile de voir que cette forêt tropicale a été créée par la main. Elle semble très naturelle. La plus grande forêt urbaine, la forêt de Tijuca couvre près de 32 kilomètres carrés. De la montagne, on peut voir une vue extraordinaire, même avec le brouillard. Bien sûr, il y a beaucoup de chemins des amoureux pour les amants jeunes et vifs. D’un des chemins des amoureux, on peut avoir une vue époustouflante. On peut voir la ville entière—les plages, des municipalités avec leurs bâtiments, et le lac « Rodrigo de Freitas » au milieu de la ville. On peut voir aussi les favelas au bord de la ville. Elles semblent belles de la montagne, mais la vérité montre qu’elles sont harcelées par les problèmes d’eaux usées, de crimes, et d’hygiène. Il y a un grand contraste entre la beauté des municipalités comme Ipanema et les favelas qu’on peut voir franchement clairement à la droite. En 1961, la forêt a été déclarée parc national.
Malheureusement, tout n’est pas toujours rose à Rio de Janeiro. À la fin de février 2003, juste avant le célèbre carnaval annuel qui dure quatre jours, les rues tranquilles ont été perturbées par des vagues de coups de feu. Dans la presse, il y avait beaucoup d’articles sur la violence. Un article de CNN.com, datée du 28 février, a dit que les gangs de drogue ont mis des bus en feu. Ils ont attaqué des postes de police, des supermarchés et des bâtiments d’appartement avec des bombes faites maison. La violence a tué au moins 11 personnes. Selon les nouvelles de BBC.com, un automobiliste est mort après un des gangs a tiré sur lui. Le ministre de la justice, Marcio Tomaz Bastos, a dit que 36,000 polices fédérales étaient dans les rues. Les habitants qui aimaient le carnaval craignaient d’être en danger. Plus tard, la première semaine de mars, la presse a annoncé que la ville a célébré le carnaval malgré la violence. « Oubliez la violence, c’est le temps de faire la fête ! » Il y avait 400,000 visiteurs venus de l’extérieur pour le carnaval. « Nous sommes un peu concernés, » a dit John Yun de New York. « Nous avons entendu parler de la violence avant d’aller ici…mais tout semble calme. » Les cariocas essayaient d’oublier les événements de la semaine passée. Le carnaval a continué, et le carnaval continuera, parce que l’esprit des Brésiliens est fort.